Il y eut un petit trimaran jaune qui frisa la moustache, en 1978, d'un grand monocoque pour venir remporter la première Route du Rhum. Depuis, les multicoques ont marqué la course au large en accumulant les épopées. Les Ultims pourraient consacrer l'avènement du mode « vol » en laissant, derrière lui, le mode « archimédien ». (R)évolution en cours.
Le mât / hauteur
L'essence, l'électricité ou l'hydrogène sont à la voiture ce que le vent est au bateau. S'agissant du mât, il pourrait être comparé aux cylindres, aux carburateurs ou à la boite de vitesse. Sans lui, le bateau ne bouge plus. Haut de 34 à 38m selon les Ultims, il est le soutien de toutes les voiles (la grande comme celles de devant).
La largeur
Les règles de la Classe Ultim 32/23 contraignent les bateaux à ne pas excéder 23 mètres. De la largeur d'un multicoques vient sa puissance. Au bout des bras de liaison, sont fixés les deux flotteurs où la plupart des appendices prennent place (foils, safrans et plans porteurs de safran).
La longueur / flotteurs
Les règles de la Classe Ultim 32/23 contraignent les bateaux à ne pas excéder 32 mètres. Assez longs pour maximiser les chances de traverser les mers les plus hostiles tout en se fixant une limite pour un marin solitaire. Chaque
mètre supplémentaire représentant davantage d'efforts qui, en solitaire, deviendraient insurmontables.
Les voiles
GV, J0, J1, J2, J3... sont autant de noms qu'il y a de voiles dans la garde robe d'un Ultim. Si l'abréviation GV signifie Grand Voile, ce sont les numéros qui sont les plus importants dans la gamme des « J ». 0 signifiant la plus grande voile d'avant quand 3 est la plus petite ; celles aussi nommées de grand gennaker à trinquette.
Le tirant d'eau
Si le tirant d'air est ce qui monte au ciel depuis la surface de l'eau ; le tirant d'eau est la profondeur maximale atteinte par les appendices. En moyenne, un Ultim a un tirant d'eau aux alentours de 4 mètres.
